Château Chasse-Spleen
Le nom de Chasse-Spleen ne doit rien à Lord Byron ni à Charles Baudelaire. Le propriétaire du milieu du XIXème siècle vendait très bien son vin sur le marché anglais. A l'occasion de l'exposition universelle de 1863, pour pérenniser ce trait d'union avec la culture anglaise, le maître des lieux le baptisa Chasse-Spleen. Oublié du classement de 1855, ce cru ne possède pas à l'époque des structures commerciales à la hauteur. Avec son sourire merloté, Céline Villars est la nouvelle muse de Chasse-Spleen. "Ma famille a acheté Chasse-Spleen quand j'avais sept ans, je faisais des cabanes dans les casses palettes, et, pendant les vendanges, j'aimais goûter le moût. J'ai eu le véritable déclic lorsque j'ai eu 24 ans. J'ai compris la véritable dimension qu'il y avait à s'occuper d'un vignoble et d'un terroir". A partir de la récolte 2000 elle s'occupe véritablement avec son mari Jean-Pierre Fourbet de Chasse-Spleen.