Le Château Cos Labory prend racine au cœur de l’appellation Saint-Estèphe, le plus septentrionale des appellations du vignoble du Médoc à Bordeaux. Il s’agit d’un Château prestigieux dont la grande qualité des vins est reconnue depuis plus d’un siècle, puisque le Château a été désigné comme Cinquième Grand Cru Classé en 1855.
L’histoire du Château
Historiquement, le Château Cos Labory ne faisait qu’un avec le Château Cos d’Estournel. Les deux propriétés ont été séparées à l’issue de la Révolution Française en 1789. Le Château Cos Labory est alors créé et tire son nom à la fois de sa situation géographique puisqu’il se situe sur la colline de Cos, et du nom de son premier propriétaire, François Labory.
Le domaine change de propriétaires au fil du temps, et est notamment dirigé par la famille Audoy au 20e siècle. Faute de descendants, le Château est vendu en 2023 à Michel Reybier, déjà à la tête du Château voisin, le Château Cos d’Estournel. En achetant le Château Cos Labory, Michel Reybier reconstitue le grand vignoble historique composé des deux domaines.
Depuis 2023, c’est donc une toute nouvelle page de l’histoire du Château Cos Labory qui est ouverte. La famille Reybier œuvre à perpétuer l’indépendance du domaine vers un projet visant à démontrer l’excellence du terroir prestigieux de Saint-Estèphe.
Terroir et vinification
Le vignoble de Cos Labory est planté sur un plateau de graves profondes sur la colline de Cos. Avec ses 18 hectares, il bénéficie de sols composés à la fois d’argile et de calcaire. L’encépagement du domaine est assez varié, avec du Cabernet Sauvignon (60%), du Merlot (35%) et d’une faible proportion de Cabernet Franc et de Petit Verdot.
On effectue des vendanges manuelles afin de garder le plus grand contrôle sur la sélection des baies et leur récolte à pleine maturité.
Beaucoup d’investissements ont été prévus afin de moderniser les différentes installations du Château, visant à faire évoluer considérablement la qualité des vins qui y sont produits. Désormais, les raisins sont placés dans des cuves inox thermorégulées pour une macération malolactique, avant d’être élevés dans des fûts de chêne français.
